LA PRIME A LA SIGNATURE, UN CASSE-TÊTE EN RDC!
La prime à la signature devient de plus en plus un casse-tête dans le chef des footballeurs congolais. Les dirigeants de certains clubs ont du mal à respecter leur engagement après la signature du contrat.
"La prime à la signature" est souvent négociée par un joueur libre de tout contrat : puisque le club qui le désire n'a pas d'indemnité à payer, le joueur va conditionner sa venue à cette somme d'argent. Cette prime peut également être versée même lorsque le club paye le transfert. Mais en RDC, ce n’est pas le cas. Cela finit par des promesses fallacieuses de la part des dirigeants de clubs. A la fin, c’est le joueur qui est perdant, après avoir servi son club pendant une durée déterminée. Depuis quelque temps, l’Union des footballeurs du Congo (UFC) ne cesse de recevoir ce genre de plaintes.
Un footballeur sous-couvert d'anonymat a déclaré:
Nos dirigeants n'honorent pas leur engagement vis-à-vis des joueurs. Cela nous préjudicie sur le plan financier. C'est la loi du silence qui règne. Difficile de revendiquer ses droits.
Selon le Règlement et de statut du joueur de la FIFA, article 12 bis (Arriérés de paiements), 1. Les clubs sont tenus de respecter leurs obligations financières vis-à-vis des joueurs et des autres clubs conformément aux conditions stipulées dans les contrats signés avec leurs joueurs professionnels et dans les contrats de transferts. 2. Tout club ayant retardé un paiement de plus de 30 jours sans base contractuelle prima facie est passible de sanctions conformément à l’alinéa 4 ci-dessous. 3. Pour qu’il soit considéré qu’un club ait des arriérés de paiement au sens du présent article, le créancier (joueur ou club) doit avoir notifié par écrit le défaut de paiement au club débiteur et accordé un délai d’au moins dix jours au club débiteur pour que celui-ci se conforme à ses obligations financières. 4. Dans le cadre de leur compétence respective (cf. article 22 en conjonction avec les articles 23 et 24), la Commission du Statut du Joueur, la Chambre de Résolution des Litiges, le juge unique ou le juge de la CRL peut imposer les sanctions suivantes : a) une mise en garde ; b) un blâme ; c) une amende ; d) une interdiction d’enregistrer de nouveaux joueurs, à l’échelle nationale ou internationale, pendant une ou deux périodes d’enregistrement complètes et consécutives. Dossier à suivre.