C. OMARI : ‘‘LA FORMATION N’EST PAS STATIQUE OU DÉFINITIVE, MAIS ÉVOLUTIVE’’
‘‘La formation n’est pas statique ou définitive, mais évolutive. Elle sera permanente, assortie de plusieurs séminaires de renforcement de capacités, des mises à jour, puisqu’il y a des textes ou des réglementations qui changent. Il y a aussi la technologie qui évolue, la politique du football de même’’.
C’est ce que nous avons retenu du speech du président de la FECOFA, Constant Omari lors de la clôture du séminaire de formation des formateurs des membres du comité de gestion de la Commission Nationale du Football Féminin (CNFF), mercredi dernier.
Des notions indispensables
Constant Omari a souligné que la FECOFA est disposée à vous accompagner, car la tâche ne sera pas facile. Le numéro un de la FECOFA a indiqué que lors de cette session de formation, les intervenants ont dispensé des notions indispensables aux dirigeants agissant dans la gestion du football, et plus précisément dans la gestion du football féminin devenu depuis quelques temps une spécialité.
‘‘Vous tous, vous avez les éléments des notions de base, du groupe, de la société, de l’entité ainsi que les différentes procédures qui concourent à l’accomplissement de cette fonction de gestion. Vous avez acquis une certaine connaissance et d’autres ont eu à parfaire celles qu’elles avaient déjà’’.
Sensibiliser au maximum le genre féminin
A en croire Constant Omari, l’objectif est d’amener la formation à la base en ce qui concerne le football féminin. A travers ce séminaire, les participants ont acquis des connaissances qui leur permettront de sensibiliser au maximum le genre féminin en vue d’élargir la base organisationnelle de votre football, c’est-à-dire amener les filles à pratiquer le football. On peut dire aujourd’hui que le terrain est beaucoup plus fertile dans la mesure où il y a autant de filles qui adulent le football, et autant des filles qui n’ont plus de complexe pour pratiquer le football à la base. ‘‘Vous avez la mission d’amener les filles dès l’école primaire, pour qu’elles deviennent des actrices du football dès leur jeune âge. Depuis la fin de la Coupe du monde en France, il y a un engouement à travers le monde, toutes les filles veulent pratiquer le football maintenant. Il faudra saisir cette opportunité pour pouvoir piocher d'avantage’’, a conclu le président de la FECOFA.
Le brevet simple symbole
Pour sa part le président de la CNFF, Grégoire Badi :
‘‘Nous avons tenté une expérience, je pense que cela n’a pas été vain. Former des formateurs, c’est viser trop loin. Ce que nous avons appris ensemble, c’est quelque chose qui est très importante pour nous qui sommes des animateurs dans la sphère du football féminin. Nous sommes convaincus qu’avec ces instruments, les membres de la CNFF peuvent valablement échanger avec les détracteurs de la FECOFA. Ce qui est important, c’est la mise en pratique de toutes les notions apprises au cours du séminaire. Le brevet de participation n’est rien d’autre qu’un symbole. La transmission de la matière apprise reste primordiale’’.
Pendant 3 jours, trois différents intervenants ont tablé sur les quatre modules programmés. Le numéro un de la CNFF a passé au peigne fin les deux modules : le profil du dirigeant de football et l’organisation administrative du football. En ce qui concerne Maurice Munda, il est intervenu sur les questions liées aux affiliations et transferts. Par contre, Patrice Mangenda Suku Swa, secrétaire général adjoint en charge du développement de la FECOFA s’est appesanti sur le programme FIFA ou FECOFA-Connect. Le secrétaire général adjoint de la FECOFA a précisé qu’il s’agit d’un programme d’enregistrement mondial des acteurs du football dont le mandat a été donné par le staff dirigeant de la FIFA en 2011.