CARENCE DES HOMMES INTÈGRES À LA BASE DE LA DÉGRINGOLADE DU FOOTBALL CONGOLAIS

Et selon un analyste sportif, le plus grand problème du football, ce ne sont pas de textes, mais plutôt c’est l’homme, qui demeure jusque-là l’élément nuisible. Les hommes sont dépourvus de maturité, ils ne sont pas intègres. Sans aller par quatre chemins, cet analyste estime que ces hommes ignorent que le football est l’étendard d’une nation. Ces immatures ne visent que leur propre intérêt. Ils ne viennent que pour en mettre pleins des poches alors qu’ils ne sont pas animés de bonne foi et n’ont aucune vision de développement du football.

C’est une mauvaise fortune d’avoir ce genre de dirigeants. Faute de vision, c’est normal que la RDC manque de provision. Pour l’instant, personne n’est en mesure de booster le football congolais. Les résolutions de Caritas (Atelier sur les reformes des textes du football congolais), pourrait être une bouée d’oxygène pour le redécollage du football congolais.

‘‘En ce qui concerne, le profil du nouveau président de la FECOFA, j’estime que ça soit un connaisseur du football, quelqu’un qui connait la gestion du football, un prévoyant’’, juge l’analyste.

Et pourtant, le football congolais n’a pas besoin d’un parvenu. L’acte posé par DCMP est désolant, c’est à condamner. A douter même si les dirigeants de ce club maitrisent mieux les textes qui régissent le football en RDC, en tenant compte de la lettre qui est parvenue à notre rédaction. Quelle a été la motivation d’adresser une telle correspondance de quitter le championnat de la Ligue 1. Au regard des textes, tous les acquis doivent tomber.

Concernant le championnat de la Ligue 1, cet analyste souligne que la faute n’incombe pas aux dirigeants de la LINAFOOT. C’est l’irresponsabilité du gouvernement congolais qui a tout chamboulé pour contourner ces difficultés. Il serait mieux de revenir sur l’ancien format. Le championnat doit se jouer en zone de développement. Quand la politique s’en mêle, tout devient compliqué. Il faudra changer de fusil d’épaule.

‘‘Sur la tenue des Etats généraux des sports, je ne suis pas d’avis avec les décideurs. C’est une appréciation négative. Déjà en 2008, ces assises ont été organisés au centre d’Accueil Kimbanguiste quand Willy Bakonga dirigeait le Sport. Il y a eu des résolutions. Pourquoi ne pas procéder à l’évaluation, en lieu et place de reprendre tout à zéro. La politique va primer et ce sera le cercle vicieux’’, a fait savoir cet analyste.