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FIFPRO AFFIRME QUE LE PLANCHER SALARIAL DANS LE FOOTBALL FÉMININ ACCÉLÉRERA LA CROISSANCE

Les instances
La Journée internationale de l'égalité salariale, célébrée chaque le 18 septembre, met en lumière les inégalités entre les sexes dans tous les secteurs d'emploi (Photo UEFA)‎

Alors que le sport est mal classé par rapport à d'autres secteurs, la FIFPRO affirme que le plancher salarial dans le football féminin accélérera la croissance.

La Journée internationale de l'égalité salariale, célébrée chaque le 18 septembre, met en lumière les inégalités entre les sexes dans tous les secteurs d'emploi. Mais le sport est confronté à une série de circonstances qui le rendent particulièrement difficile à résoudre. Le sport féminin semble progresser vers l'égalité salariale à un rythme plus rapide que jamais.

Un rapport de la BBC de 2021 a révélé que 90 % des sports offrent désormais des prix égaux lors de leurs championnats majeurs, et que les stades remplis pour les matchs féminins dans des sports majeurs comme le football, le tennis et le cricket sont devenus monnaie courante. Mais ce n'est pas si simple.

Alex Culvin, ancien footballeur qui travaille actuellement pour le compte de la FIFPRO, le syndicat mondial des joueurs, estime que comparer les salaires des plus hauts revenus du sport nuit à l'argument de l'égalité salariale : cela ne reflète qu'une infime partie déformée de la réalité. « Je pense que les 5 % des hommes les mieux payés gonflent réellement le marché. Si vous jouez en division inférieure, vous ne gagnez pas 400 000 € (470 000 $) par semaine, mais probablement 4 000 €. Et certaines joueuses en ont. » Culvin plaide en faveur de ce que l'on appelle des planchers salariaux dans le football féminin et d'une approche plus organique de la croissance.

Ces conventions collectives, en vigueur dans les ligues majeures des États-Unis, du Royaume-Uni et d'Espagne, fonctionnent comme un salaire minimum, tandis que les footballeuses ont obtenu avec succès des droits limités en matière de maternité en 2024. « Je pense que la meilleure stratégie commerciale est d'investir dans les équipes féminines et de leur offrir un environnement propice à leur épanouissement. Les revenus augmenteront et les salaires augmenteront en conséquence », a ajouté Culvin.

Pour Lombe Mwambwa,DG ai de l'Observatoire mondial pour l'égalité des genres et le sport, une simple égalité salariale instantanée pour tous les athlètes n'est pas réaliste. Elle souhaite plutôt voir des changements à la base, et pas seulement sur le terrain.

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