L’ACTUALISATION DES REGLEMENTS GENERAUX SPORTIFS AU CŒUR D'UN ATELIER ORGANISE PAR LA FECOFA DU 17 AU 19 JUIN

Voilà qui justifie l'organisation par Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA), d'un atelier qui va tabler sur la question du 17 au 19 juin prochain, au Centre Nganda dans la commune de Kintambo. La tenue dudit atelier est consécutive à la participation de Dieudonné Sambi, président du CONOR de la FECOFA, à l'Assemblée générale ordinaire organisée par l'Union des footballeurs du Congo (UFC), le 13 juin dernier à Kinshasa.

En effet, lors de ces assises et comme dans ses habitudes, plusieurs interventions de haute fracture, faites par ce syndicat de défense des intérêts et droits des joueurs congolais sur la situation générale du football congolais, les conditions des joueurs, leur contrat, mais aussi des pratiques décriées par cette structure. Au cours de cet atelier, l'UFC sera représentée par deux délégués, hauts cadres de ce Syndicat en l'occurrence Dodo Landu Domo et Marlin Piana, respectivement Secrétaire général et secrétaire général adjoint. Pour sa part, l'Union des footballeurs du Congo salue l'initiative et note qu'il s'agit d'une ère nouvelle qui va marquer le début de la renaissance du football congolais. Car, le football congolais éprouve énormément des difficultés depuis bien longtemps en ce qui concerne les textes qui le régissent, socle de son développement et de son avenir. Il faut dire que la participation de l'Union des footballeurs du Congo à ces assises sera très bénéfique pour le redécollage du football congolais, dans la mesure où cette structure pilotée par Hérita Ilunga, dispose de beaucoup de maîtrise en ce qui concerne les textes en la matière. L'UFC pourra ainsi apporter sa contribution significative, en mettant en lumière plusieurs questions.

Arrivée imminente du secrétaire général de la CAF

En effet, l'arrivée de Veron Mosengo, Secrétaire général de la Confédération Africaine de Football (CAF), est déjà annoncée par les sources de la FECOFA. Il convient de rappeler que la FECOFA avait mis en place une commission chargée de travailler sur la retouche de vieux textes régissant la pratique du football congolais, depuis 2019. Il s'agit des RGS ainsi que du Code disciplinaire.

À en croire la FECOFA, la mise en place de cette commission devait répondre au souci d’adapter les textes nationaux qui régissent le football au regard de l’évolution de cette discipline et de la réglementation internationale plus précisément en matière de transfert des joueurs. Il faut dire que la commission qui avait entre autres la mission d’harmoniser cette réglementation nationale avec le règlement du statut du joueur au terme de la convention entre la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) et la FIFPRO, structure syndicale internationale de la défense des footballeurs professionnels, est composée de 10 personnes dont les membres de la FECOFA et le directeur technique national, Christian Nsiengi Biembe.

Plusieurs amoureux du football congolais nationaux qu'internationaux ont vivement salué l'initiative prise par le CONOR de la FECOFA d'avoir institué une commission pour la révision des RGS du football congolais. Car, il était plus que temps d'adapter cette bible du football congolais aux règlements de la CAF et de la FIFA surtout en ce qui concerne les Statuts et Transferts des footballeurs, sans pour autant oublier d'élaguer la lourdeur dans les conventions, y compris les contrats des joueurs qui doivent être respectés par les clubs. Au regard des règlements standard de la CAF et de la FIFA, il va falloir que des clubs honorent des clauses contractuelles vis-à-vis de leurs joueurs. C'est cela d'ailleurs le leitmotiv de l'Union des footballeurs du Congo. Cette dernière a toujours milité pour que les droits des footballeurs soient respectés à la lettre.

Selon les connaisseurs des droits du footballeur, dès lors que l'on dispose un joueur permanent au sein du club, celui-ci doit avoir un vrai contrat avec ce club. A l'heure actuelle de l'évolution et de la valorisation de la pratique du football, les contrats verbales ou fictifs sont entièrement à décourager, mieux dire prohibés dans la mesure où ce genre de contrat ou d'engagement constitue un véritable frein et une pesanteur pour la vie du footballeur. Souvent, en pareille situation, le constat fait état de la maltraitance des footballeurs par de mauvais dirigeants, qui soit disant connaissent parfaitement la loi, mais en réalité, sont purement et simplement des ignorants.