LA GESTION ET LA PREVENTION DES COMMOTIONS CEREBRALES CRUCIALES POUR MAINTENIR LA CAPACITE D'ATTENTION CHEZ LES FOOTBALLEURS PROFESSIONNELS ACTIFS
En prévision de l'étude Drake Football Stydy une sous-étude a examiné si la pratique du football professionnel affectait les fonctions cérébrales telles que la mémoire et l'attention, en particulier après une commotion cérébrale.
Après avoir analysé 91 joueurs de football masculins actifs, l'étude a révélé que la plupart des joueurs ne présentaient pas de problèmes significatifs dans le fonctionnement général du cerveau. Cependant, les joueurs ayant subi des commotions cérébrales étaient plus susceptibles d'avoir des problèmes d'attention, et ceux qui avaient subi plusieurs commotions cérébrales étaient trois fois plus susceptibles d'avoir des déficits d'attention.
Cela suggère que la gestion et la prévention des commotions cérébrales sont cruciales pour maintenir la capacité d'attention chez les footballeurs professionnels actifs. Le volet santé mentale des footballeurs professionnels masculins a toujours été négligé.
L’étude nous permettra de collecter des données sur la prévalence et l’incidence des symptômes de santé mentale et de savoir s’il existe un lien avec les facteurs de risque des joueurs développant des symptômes de santé mentale. Les traumatismes cérébraux se divisent en trois groupes de gravité croissante (léger, modéré et sévère) selon la condition neurologique constatée par les premiers examens cliniques et quantifiée par le score de Glasgow, établi en 1974, de 15 à 3.
Plus le score diminue et plus le niveau de vigilance est altéré. Cette échelle permet de juger de façon objective du niveau de conscience, avec une bonne faisabilité et reproductibilité si elle est utilisée par des évaluateurs entraînés à son utilisation. Elle est aussi utilisée comme facteur prédictif du risque de mortalité et de handicap à 6 mois (Fig. 1).