Union des Footballeurs du Congo
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FOOTBALL FEMININ: BIENTOT LE TRANSFERT DES JOUEUSES ENTRE LES DEUX CONGO DANS LE RESPECT DE LA REGLEMENTATION

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Dans un entretien à bâton rompu avec l’UFC, le Secrétaire général adjoint de la FECOFOOT, Daniel Amboulu, a reconnu l'existence de ce fléau et la volonté affichée, par les uns et les autres, pour l'amélioration du climat, jusqu'alors, malsain. (Photo Amani)‎

Depuis plusieurs mois, l'Union des footballeurs du Congo (UFC) se penche sur la situation inquiétante du football féminin, notamment le départ frauduleux des joueuses de Kinshasa, en RDC, pour Brazzaville, la capitale de la République du Congo.

Après une enquête minutieuse du syndicat des footballeurs de la RDC et rendue publique, à travers plusieurs médias locaux, les dirigeants des clubs féminins de deux capitales les plus rapprochées du monde, ont tenu, mordicus, à travailler, la main dans la main, pour amorcer la procédure normale, afin d'éradiquer cette pratique qui n'honore pas les deux fédérations nationales des pays frères.  

Le football féminin  en difficulté en RDC

Après un séjour de plus d'une semaine, à Brazzaville, une délégation de l'UFC y a mis la main sur le secrétaire général adjoint de la FECOFOOT, la Fédération de football de la République du Congo Brazzaville. L'objectif poursuivi a consisté à avoir des éclaircissements sur cette question. Sur ces entrefaites, le numéro deux de l'administration de la FECOFOOT a reconnu l'existence de ce phénomène qui, selon lui, doit absolument connaître sa normalisation, question de tordre le cou, à cette situation irrégulière, par l'application stricte des règlements internationaux, en matière de transfert inter-fédérations.   Ce nouveau départ a comme soubassement, la volonté des responsables de deux fédérations, frappées de plein fouet, par ce fléau, dont l'une est le point de départ et l'autre, le point de chute de cette transhumance sportive.  

A ce titre, certains clubs contactés sur place à Brazzaville et concernés par ce dossier, ont manifesté la bonne volonté de se soumettre aux règlements internationaux en matière de transfert et de les respecter, à la lettre. Ainsi, les deux parties se sont convenues en des termes selon lesquels, toute joueuse désireuse d’aller monnayer son talent à la rive droite du fleuve Congo doit, obligatoirement, être couverte par un certificat de transfert international, pour éviter toute cacophonie y relative. D'où une rencontre dans ce sens, est-elle prévue dans les prochains jours entre les dirigeants de deux fédérations, en vue de l'assainissement, de fond en comble, du secteur du football féminin entre les deux pays, au regard de la montée en puissance de cette discipline, sur le continent.  

Dans un entretien à bâton rompu avec l’UFC, le Secrétaire général adjoint de la FECOFOOT, Daniel Amboulu, a reconnu l'existence de ce fléau et la volonté affichée, par les uns et les autres, pour l'amélioration du climat, jusqu'alors, malsain.  

Entre les deux Congo, la violation des règlements internationaux de transfert, est monnaie courante et un épineux et récurrent problème, surtout en ce qui concerne le football féminin. Évidemment, nous en sommes gênés, dans la mesure où cette situation ne contribue en rien, l'essor et l'épanouissement des clubs congolais Plus encore, l'appel de ces joueuses, au statut des pigeons voyageurs clandestins, est rendu impossible, du fait de toute traçabilité sur leur évasion en catimini. Faute de mieux, les sélectionneurs de différentes équipes ne vont s'appuyer, en cas de nécessité, que les valeurs locales totalement diminués, à cause de l'évasion des talents féminins soumis à la clandestinité. ‘‘Maintenant avec le système de FIFA-Connect, nous nous sommes outillés pour arrêter ce phénomène, avec comme point de départ de cette démarche, l’enregistrement des joueuses où le bât blesse avec acuité et pareil aussi, pour les acteurs masculins, dans une moindre mesure.  

Pour plus de suivi, ces enregistrements doivent s'opérer plus, très tôt, en amont, entre 12 et 15 ans.

Cela, au moment où les joueurs et joueuses n'ont aucune idée d'envisager un quelconque changement de nationalité. Ce qui, à la longue, évitera de falsifier les documents pour besoin de falsification au rabais, de l’âge réel, de la joueuse ou du joueur, par tricherie, pour s'offrir une grande longévité dans la carrière sportive.  

Entretien avec le SG de la FECOFOOT

En fait, s'enregistrer à FIFA-CONNECT, est une porte hermétiquement fermée à à tout relent et à toute tentative à une quelconque tricherie. La situation paraît plus critique quand cette tricherie s'opère même à l'échelle des championnats des jeunes, comme en 2017. Ce qui a été un frein à la formation des jeunes dans la mesure où les championnats de cette catégorie n'ont pas connu des clubs promus pour certains et d'autres relégués, pour une raison évidente.   Pour contrecarrer cette problématique de la falsification d’âges, nous (Fédération Congolaise de Football, FECOFOOT) allons aux écoles primaires des filles et garçons pour récupérer leurs âges réels, là il y a des documents sur ces sujets, et en moyenne une élève qui obtient son certificat de fins d'études primaires doit avoir entre 11, 12 et 13 ans. A cet âge, la conception de falsifier son âge est très loin des esprits des joueurs. Aujourd'hui, nous nous retrouvons avec des joueurs ayant réellement 22 ans, mais qui jouent avec les Moins de 17 ans à cause de ce phénomène.  

Le SG de la FECOFOOT, a fait savoir qu’il y a aussi un autre problème, celui du Certificat de Transfert International (CTI) que les joueurs, joueuses et Présidents trichent sur ça pour question pécuniaire, or le fait de quitter un pays à un autre pour un mercato, c'est déjà un transfert international qui demande un CTI.

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