LAURÈNE LUSILAWU : ‘‘FCF AMANI, UNE BOUÉE DE SAUVETAGE POUR MOI’’
Dans un entretien exclusif avec votre rédaction, l’internationale congolaise Laurène Lusilawu Bafuidinsoni, sociétaire du FCF Amani, club de la capitale, fait un état des lieux du football féminin en RDC, depuis la création de sa chère équipe.
Sans aller par quatre chemins, Laurène Lusilawu a souligné que le FCF Amani a non seulement bousculé la hiérarchie du football congolais, mais il a aussi valorisé les footballeuses congolaises. C’est depuis 2006 que cette joueuse prend part aux différents championnats du football, mais elle reconnait les efforts consentis par les dirigeants d’Amani. Cette talentueuse joueuse a fait savoir qu’elle a parcouru plusieurs clubs du pays, voire même ceux, de la République du Congo, mais c’est avec Amani qu’elle a pu retrouver le sourire, après plusieurs années. À en croire, Laurène Lusilawu, jadis, c’était difficile de bénéficier d’un contrat d’engagement avec un club, mais cela a été rendu possible par les dirigeants du FC Amani.
Participation à plusieurs tournois
Depuis un certain temps, nos talents sont valorisés, grâce à la bonne volonté du staff dirigeant du club. Nous sommes en mesure de prendre part aux différents tournois internationaux quel que soit l’endroit. Tout simplement, puisque notre chère équipe est viable.
Il sied de souligner qu’avec le FCF Amani, Laurène Lusilawu a pris part récemment au tournoi international de Dakar, sanctionné par le sacre de son cher club. Dernièrement, FCF Amani avait pris part au tournoi international d’Egypte et celui de la Tanzanie. Il convient souligner que Laurène Lusilawu a parcouru tour-à-tour les clubs suivants OC Vatican (2006), FCF Solidarité (2010), OCL City (2012), Attaque Sans Recul (2014), FCF La Source (2015), CFF Force Terrestre (2016), MCF Bilenge (2017), depuis 2019, Lusilawu s’est engagé avec FCF Amani.
Selon, Laurène Lusilawu, autrefois, la capitale de république du Congo, Brazzaville était considérée comme un véritable eldorado du football féminin, du fait que les footballeuses étaient bien traitées. On préférait aller en République du Congo, puisque les dirigeants des clubs savaient traiter les joueuses (Ndlr : sur le plan financier). ‘‘Il y avait du sérieux par rapport à notre pays, on savait considérer, on ne pouvait pas hésiter aux différentes offres’’, a indiqué cette footballeuse.
À cette époque, les joueuses pouvaient se trouver à Brazzaville sans être transférées en bonne et due forme, mais actuellement aucun joueuse d’Amani ne peut oser aller de l’autre côté de la rive de fleuve Congo. Plusieurs fois sélectionnées en équipe nationale (version junior et sénior), envisage devenir responsable du staff technique d’une équipe de football féminin, pourquoi pas être à la tête d’un club de football toute tendances confondues. Laurène Lusilawu a affirmé que ce sera un réel plaisir pour elle, de diriger le syndicat des footballeurs du Congo, à savoir UFC.
Mettre toutes les joueuses dans des conditions optimales
En créant Amani, les dirigeants se sont fixés comme objectif primordial : mettre toutes les joueuses dans des conditions optimales, d’autant plus que ces dernières sont des principales actrices. Pour ces dirigeants, c’était inconcevable que les joueuses subissent un mauvais traitement. Toutes les joueuses bénéficient des contrats écrits et gardent chacune garde leurs copies. Laurène Lusilawu a précisé que ce n’est pas une promesse fallacieuse dans la mesure où les dirigeants respectent leurs engagements vis-à-vis des joueuses. Le FCF AMANI a pour objectif la promotion du football féminin sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo. Le club aide les jeunes filles à réaliser leurs ambitions sportives à travers le football, afin qu’elles émergent sur le plan aussi bien national qu’international.
Le FCF Amani, est une équipe viable et fiable. Un staff technique bien expérimenté, un staff médical compétent avec une trousse médicale bien fournie. C’est la seule équipe du championnat provincial qui dispose d’un sponsor. C’est très encourageant, lorsque les dirigeants investissent pour le développement du football féminin.