Union des Footballeurs du Congo
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GEREMI NJITAP : ‘‘QUAND SES CLUBS PHARES, SE DISTINGUENT PAR LEUR CAPACITE A REFUSER A LEURS JOUEURS DE SIGNER DES CONTRATS EN BONNE ET DUE FORME’’

Union des Footballeurs du Congo – UFC
Ils ont besoin que ça marche, tout simplement, et que tout le monde y gagne. Pas seulement eux… Tout le monde ! (Photo FIFPRO)‎

Les premiers acteurs du jeu ont besoin de clubs forts, professionnels, d’une ligue qui organise et donne à chacun les moyens de s’exprimer, d’une fédération qui… fédère, d’un ministère des Sports qui donne le ton et s’attaque surtout à la question vitale des infrastructures afin que les clubs du pays ne soient plus obligés d’aller disputer les compétitions continentales chez le voisin…

C’est la quintessence du speech du Président de la FIFPRO Geremi Njitap, lors de l’Assemblée générale de l’Union des footballeurs du Congo (UFC) à Kinshasa. Depuis son passage dans la capitale congolaise, aucune avancée significative. C’est pourquoi, nous balançons son intervention devant les footballeurs congolais :

Ils ont besoin que ça marche, tout simplement, et que tout le monde y gagne. Pas seulement eux… Tout le monde ! Je sais qu’Hérita et l’UFC ne demandent qu’à participer à recréer, dans leur pays, les bonnes conditions d’une pratique d’un football professionnel qui répondent aux besoins et aux réalités de notre époque. Il suffit de leur ouvrir la porte et ils mettront leurs compétences, leur foi et tout leur cœur au service de ce football dont ils ne veulent pas la perte, mais la renaissance.

Comment expliquer que la FIFA, à travers son Comité de Normalisation, soit régulièrement en contact avec Dodo, le SG de l’UFC, pour profiter de son expertise, et qu’au niveau national on mette autant d’entêtement à laisser l’UFC et les footballeurs s’installer durablement comme force des propositions ? C’est, pour moi, totalement incompréhensible, comme l’est, ici, l’absence d’un véritable contrat standard ou la non mise en place – malgré de nombreuses et longues discussions - d’une chambre nationale de résolution des litiges, dont les fédérations ont pourtant obligation de se doter depuis l’accord FIFA-FIFPRO de novembre 2006.

Oui, 2006 !

Quelle triste image renvoie la RD Congo quand ses clubs phares, aux palmarès à couper le souffle, se distinguent par leur capacité à refuser à leurs joueurs de signer des contrats en bonne et due forme et qu’ils sont régulièrement rattrapés par la patrouille (en l’occurrence l’UFC et la FIFPRO) avant d’être sanctionnés par le TAS ! Si ces clubs se trompent de combat et ne semblent pas se soucier du mal qu’ils font à l’ensemble du football national, alors qu’au regard de leur passé sportif, ils auraient pu servir d’exemples et de locomotives africains. Si mon premier sentiment est celui d’un immense gâchis, le second se veut porteur d’espoirs.

Cet espoir est incarné par l’Union des Footballeurs du Congo qui, malgré les vents contraires, continue sans relâche à travailler au bénéfice des joueuses et des joueurs du Congo et, plus largement, à redonner à votre grand pays de football la place qu’il mérite dans le concert international. Mais cette renaissance ne se fera qu’en donnant aux footballeuses et aux footballeurs, toute la place qui leur revient à travers leurs représentants.

Geremi Njitap a conclu qu'il il sait le Président de l'UFC et son équipe n’y sont pas seulement décidés, ils sont prêts et le président de la FIFPRO Afrique qu'il est, au nom de tous les joueurs et joueuses du continent, leur apporte un soutien indéfectible.

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